Originaire
d'orient, la noix a été introduite en Europe par les Romains.
On
l'a appelée au fil de l'histoire "nux", "noiz",
"Jovis glans" ou "noix de Jupiter".
La
culture du noyer est une longue tradition dauphinoise. Au 11è
siècle, certaines redevances étaient déjà payées en setiers de
noix.
À
la fin du 19è siècle, la maladie du ver à soie rendit
caduque la culture des mûriers et le phylloxera décima les vignobles.
Le
noyer fut alors cultivé de façon intensive dans le Bas-Dauphiné, et
plus précisément sur le Pays de Vinay et la région Sud-Grésivaudan.
La
noix de Grenoble, qui sélectionne trois variétés (Franquette, Mayette,
Parisienne), est un fruit sec et goûteux par excellence, la seule au monde
à posséder une A.O.C. (appellation d'origine contrôlée), critère
d'une grande qualité, depuis le 17 juin 1938.
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Elle
s'accomode avec beaucoup de mets : le fromage, le miel, le chocolat etc.
Ses
dérivés sont nombreux, tels que l'huile, l'apéritif, la confiture, la
pâtisserie, le condiment, les crèmes aromatiques, le nougat, la
confiture, la moutarde.
C'est
à cette vignette qu'on la reconnaît.
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Mélanger
dans une terrine les oeufs et le beurre ramolli. Bien fouetter.
Ajouter le sucre, les noix, le jus de citron, le zeste
râpé, la farine et le bicarbonate.
Bien mélanger.
Mettre
dans un moule beurré.
Faire
cuire dans un four moyen pendant 35 minutes.
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